Login

ENGRAIS Un sursis pour l'urée

Publié au JO le 11 mai, le Prépa s'avère moins sévère que prévu. Il n'interdit plus d'emblée l'urée et n'évoque plus qu'une étude sur la taxation des engrais.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le Plan national de réduction des émissions de polluants atmosphériques (Prépa) aura fait partie des derniers textes publiés par le précédent gouvernement, après une consultation publique précipitée. Finalement, les modalités dévolues à la fertilisation minérale semblent moins contraignantes qu'attendu.

La taxation repoussée

L'arrêté soumis à consultation parlait « d'interdiction à partir de 2019-2020 de l'utilisation de l'urée permanente ou de février à avril ou de l'autorisation sous certaines conditions permettant sa volatilisation », ce qui était pour le moins nébuleux. Le définitif autorise finalement l'urée « sous certaines conditions, afin de limiter de février à avril, sa volatilisation selon des modalités définies dans un guide de bonnes pratiques ». Lequel devra être élaboré rapidement car « l'échéance européenne de 2020 sur le plafond d'émissions d'ammoniac (- 4 % par rapport à 2005) n'est pas en passe d'être respectée », rappelle Philippe Eveillard, de l'Unifa. « On est prêt à travailler sur toutes techniques capables de cumuler avantages environnementaux et agronomiques », réaffirme de son côté Matthieu Çaldumbide, à l'AGPM. Enfin, l'arrêté n'évoque plus « la taxation ou modulation de la fiscalité des engrais azotés en fonction du potentiel de volatilisation de l'engrais ». Il ne s'agit plus que d'une étude. Qui reste « une porte ouverte », selon l'AGPM.

R. F.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement